Plus que jamais en ces temps de mutation des usages numériques et des relations au savoir qui impactent la fréquentation et la perception des bibliothèques, il est essentiel pour la recherche comme pour les professionnels de l'information de se pencher sur l'investissement de la bibliothèque contemporaine comme lieu d'articulation entre les pratiques de savoirs et les « territoires du soi » selon le concept d'Erving Goffman. C'est l'objet de l'étude, Essai sur la bibliothèque - Volonté de savoir et monde commun, à paraître en septembre dans la collection Papiers, conduit avec une démarche sociologique et anthropologique par Joëlle Le Marec, professeure en sciences de l’information et de la communication au CELSA (Université Paris 4 Sorbonne) et directrice du GRIPIC, dont elle pilote l’axe de recherche : « Cultures, savoirs et communication » .
Pourquoi les bibliothèques sont-elles investies suivant une temporalité qui déborde les fonctions du simple prélèvement documentaire ? Pourquoi ces établissements sont-ils devenus des sortes d’extension de la maison, du bureau, autant de « territoires du soi » ? Dans cet essai, nourri de ses recherches pratiquées dans les institutions culturelles, Joëlle Le Marec montre que la bibliothèque contemporaine apparaît très nettement comme un lieu d’articulation sans précédent entre pratiques de savoirs, souci de soi, et milieu de vie.
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